Si l’on examine toutes les formes d’injustice mentionnées dans la législation islamique, on constate qu’elles se divisent en deux catégories :
L’injustice de l’homme envers lui-même
Le premier type est l’injustice de l’être humain envers lui-même. La plus grande forme de cette injustice est le fait pour l’homme d’associer à Allah, exalté soit-Il, d’autres divinités. Cela est considéré par Allah, glorifié soit-Il, comme la forme la plus grave d’injustice.
Ensuite, il y a l’injustice de l’homme envers lui-même par les péchés et les désobéissances qui ne concernent que lui et ne touchent pas les autres. C’est une forme d’injustice que l’homme s’inflige à lui-même, comme le fait de négliger certains devoirs religieux, de manquer à la prière, de ne pas assister à la prière en groupe, de manquer au jeûne, ou de commettre des péchés personnels tels que la consommation d’alcool, la médisance, la calomnie, et d’autres actes interdits qui n’affectent que lui-même. Cela constitue une injustice que l’homme se fait à lui-même.
L’injustice de l’homme envers autrui
Le deuxième type est l’injustice de l’homme envers autrui, et cette injustice peut se manifester de plusieurs façons :
• L’injustice concernant les biens, qui est la première forme ;
• L’injustice concernant l’honneur, qui est la deuxième ;
• L’injustice concernant le sang (ou la vie humaine), qui est la troisième.
Ces formes d’injustice se résument en ces trois catégories.
Certains ajoutent une quatrième catégorie : l’injustice envers l’intellect. Bien que la préservation de l’intellect fasse partie des cinq nécessités protégées par la charia, elle est répartie entre les trois types d’injustices mentionnés et la première catégorie, qui est l’injustice de l’homme envers lui-même en associant à Allah, exalté soit-Il, d’autres divinités.
L’injustice est une source de corruption au sein de l’humanité, elle s’étend et se propage. C’est pourquoi l’organisation de l’injustice suit ces catégories.