Législateur a divisé les femmes en trois catégories concernant la période d’attente (’idda) - Ibn qayyim

Les catégories de femmes par rapport à la période d’attente

-La première catégorie : celle qui est séparée de son mari avant la consommation du mariage ; elle n’a pas de période d’attente et son mari ne peut pas revenir vers elle.

-La deuxième catégorie : celle qui est séparée après la consommation du mariage et dont le mari a le droit de revenir vers elle (raj’a). Sa période d’attente est fixée à trois cycles menstruels. Allah n’a mentionné la période d’attente de trois cycles menstruels que pour cette catégorie, comme indiqué explicitement dans le Coran dans la parole d’Allah : « Allah sait que vous penserez à elles. Mais ne leur promettez rien en secret, sauf si vous dites une parole convenable, et ne vous engagez pas en mariage jusqu’à ce que le terme prescrit soit atteint. 

Sachez qu’Allah sait ce qui est dans vos âmes, prenez garde à Lui » [Sourate Al-Baqara : 228]. De même, dans la Sourate At-Talaq, où il est mentionné la période d’attente de trois mois pour celle dont le mari a le choix entre la garder avec bienveillance ou la libérer avec bonté, ce qui s’applique clairement aux femmes divorcées revocables. Les trois cycles ne sont pas mentionnés dans le cas d’un divorce définitif.

-La troisième catégorie : celle qui est séparée de manière définitive par son mari, que ce soit par capture, émigration, ou répudiation irrévocable (khul’). Sa période d’attente est d’un seul cycle menstruel pour assurer la vacuité de l’utérus, car il n’y a pas de retour pour le mari. Cela est très clair et approprié.

Quant à la femme adultère ou celle avec qui un acte a été accompli par erreur, la preuve exige qu’elle observe une période d’attente d’un seul cycle menstruel. 

C’est l’avis d’Ahmad concernant la femme adultère, et notre maître ( ibn taymiya ) l’a également adopté pour celle avec qui il y a eu un acte par erreur. C’est l’avis prépondérant. Comparer ces cas à celui de la femme divorcée de manière révocable serait une comparaison très éloignée et incorrecte.

Source : I’lam al-Muwaqqi’in ’an Rabb al-’Alamin (2/368, édition ‘Ata’at al-’Ilm).