Ce qu’a affirmé Ibn Al-Mundhir – qu’Allah lui fasse miséricorde – selon lequel il n’y a pas de mal à ce qu’une femme fasse l’appel à la prière (adhan) et l’iqama (appel plus court avant la prière) est, selon moi, la vérité. En effet, l’adhan est une forme de rappel (dhikr), et la femme fait partie de ceux qui pratiquent le dhikr.
Aucun texte ou consensus n’interdit cela, et de nombreux savants l’ont même approuvé.
Cela est d’ailleurs appuyé par l’histoire de Umm Waraqa – qu’Allah soit satisfait d’elle. Quant au hadith : « Il n’y a pas d’adhan ni d’iqama pour les femmes », rapporté par Al-Bayhaqi d’après Ibn Omar – qu’Allah soit satisfait d’eux – il est faible lorsqu’il est élevé à la parole prophétique et n’est en réalité qu’une parole d’un Compagnon.
Même en supposant qu’il soit authentique, cela signifierait seulement que l’adhan et l’iqama ne sont pas obligatoires pour elles, comme ils le sont pour les hommes, ce qui n’interdit donc pas leur pratique.
En conclusion, si une femme fait l’adhan et l’iqama, cela ne pose aucun problème. Allah est le plus savant quant à ce qui est juste, et c’est à Lui que tout revient.