Ibn qudama ( al moughni ) On lui a demandé : “As-tu une femme ?” Il a répondu : “Non”, en voulant mentir.

On lui a demandé : “As-tu une femme ?” Il a répondu : “Non”, en voulant mentir.

S’il lui est demandé : “As-tu une femme ?” et qu’il répond : “Non” en voulant mentir, cela ne l’engage à rien. 

Mais s’il dit : “Je l’ai divorcée” en voulant mentir, le divorce est considéré comme effectif. La raison pour laquelle il n’est pas tenu responsable lorsqu’il voulait mentir est que dire “Je n’ai pas de femme” est une expression ambiguë qui nécessite l’intention de divorcer.

 S’il avait l’intention de mentir, il n’a pas eu l’intention de divorcer, donc le divorce ne se produit pas. De même, si sa pensée était qu’il n’a pas de femme qui le sert ou qui le satisfait, ou qu’il est comme quelqu’un qui n’a pas de femme, ou s’il n’avait aucune intention spécifique, le divorce ne se produit pas en raison de l’absence d’intention, ce qui est nécessaire dans les expressions ambiguës

. Si, cependant, il avait l’intention de divorcer par cette déclaration, alors le divorce est effectif, car c’est une expression ambiguë accompagnée de l’intention.

C’est également ce que disent les érudits comme Al-Zuhri, Malik, Hammad ibn Abi Sulayman, Abu Hanifa, et Al-Shafi’i. Abu Yusuf et Muhammad disent que cela ne conduit pas au divorce car ce n’est pas une expression ambiguë mais plutôt une déclaration factuelle fausse, et non une mise en œuvre.

Si on lui demande : “As-tu divorcé de ta femme ?” et qu’il répond : “Oui”, ou s’il lui est dit : “Ta femme est divorcée ?” et qu’il répond : “Oui”, alors sa femme est effectivement divorcée, même sans intention. C’est l’avis correct dans l’école de pensée de Al-Shafi’i, et l’avis préféré d’Al-Muzani, car “Oui” est une réponse explicite à une question explicite, et une réponse explicite à une question explicite est considérée comme explicite. Par exemple, si on lui demandait : “Dois-tu mille à untel ?” et qu’il répondait : “Oui”, il serait tenu de payer.

Si on lui demande : “As-tu divorcé de ta femme ?” et qu’il répond : “Une partie de cela a eu lieu” et qu’il prétend qu’il voulait dire un divorce conditionnel, cela est accepté, car cela peut être interprété ainsi. 

Si, cependant, il dit qu’il voulait dire qu’il informait d’un événement passé ou si on lui demande : “As-tu une femme ?” et qu’il répond : “Je l’ai divorcée”, puis dit qu’il voulait dire qu’il l’a divorcée dans un autre mariage, cela est considéré entre lui et Allah, le Très-Haut. Mais en ce qui concerne le jugement, s’il n’a pas effectivement divorcé dans un autre mariage, sa déclaration n’est pas acceptée, car cela ne peut pas être interprété ainsi.

 S’il y a eu effectivement un divorce précédent, alors cela est soumis à deux opinions.