والقلبُ خُلِقَ لمعرفةِ فاطِرِهِ ومحبَّتِهِ وتوحيدِهِ، والسُّرورِ بِهِ، والابتهاجِ بحبِّهِ، والرِّضا عنه، والتَّوكُّلِ عليه، والحبِّ فيهِ والبغضِ فيهِ، والموالاةِ فيهِ والمعاداةِ فيهِ، ودوامِ ذِكرِهِ، وأن يكونَ أحبَّ إليهِ من كلِّ ما سواهُ، وأرجى عندهُ من كلِّ ما سواهُ، وأجلَّ في قلبِهِ من كلِّ ما سواهُ، ولا نعيمَ لهُ ولا سرورَ ولا لذَّةَ بل ولا حياةَ إلا بذلك. وهذا لهُ بمنزلةِ الغذاءِ والصِّحَّةِ والحياةِ، فإذا فقدَ غذاءَهُ وصحَّتَهُ وحياتَهُ فالهمومُ والغمومُ والأحزانُ مسارِعةٌ من كلِّ صَوبٍ إليهِ، ورَهْنٌ مقيمٌ عليهِ.
• ابن القيم، زاد المعاد
Et le cœur a été créé pour connaître son Créateur, pour L’aimer, L’unifier, se réjouir en Lui, se délecter de Son amour, être satisfait de Lui, s’en remettre à Lui, aimer pour Lui, détester pour Lui, se lier à travers Lui, s’opposer à travers Lui, Le mentionner continuellement, et pour qu’Il soit plus aimé que tout autre, plus espéré que tout autre, plus exalté dans le cœur que tout autre.
Le cœur n’a ni bonheur, ni joie, ni délice, ni même vie sans cela.
Cela est pour lui comme la nourriture, la santé et la vie. Or, lorsqu’il perd sa nourriture, sa santé et sa vie, les soucis, les tristesses et les peines affluent de toutes parts vers lui et l’enchaînent durablement.
• Ibn Al-Qayyim, Zâd al-Ma’âd