Et du bout de la ville, un homme vint en courant. Il dit : “Ô mon peuple, suivez les Messagers. - Tafsir Al-Qurtubî – Al-Jâmi’ li-Ahkâm al-Qur’ân

Allah, exalté soit-Il, dit dans la sourate Yâ-Sîn :
 
« Et du bout de la ville, un homme vint en courant. Il dit : “Ô mon peuple, suivez les Messagers.” »
(Sourate Yâ-Sîn, v. 20)
 
Puis, il ajouta :
 
« Certes, j’ai cru en votre Seigneur. Écoutez-moi donc ! »
(Sourate Yâ-Sîn, v. 25)
 
Cependant, son peuple, en guise de réponse, le tua. Au moment de sa mort, il lui fut dit :
 
« Entre au Paradis. » Il dit : “Ah ! Si seulement mon peuple savait * que mon Seigneur m’a pardonné et m’a placé parmi les honorés.” »
(Sourate Yâ-Sîn, v. 26-27)
 
Enseignements de ces versets
 
Ces versets contiennent un grand enseignement et une indication claire sur :
1. L’obligation de maîtriser sa colère face à l’injustice.
2. Faire preuve de patience envers les ignorants.
3. Montrer de la compassion envers ceux qui s’égarent, même parmi les oppresseurs et injustes.
 
Ils encouragent également à :
• S’efforcer de sauver les âmes égarées,
• Faire preuve de douceur dans leurs réformes,
• Se détourner de tout sentiment de réjouissance ou de vengeance à leur égard.
 
Un modèle de miséricorde et de patience
 
Ne vois-tu pas comment cet homme, malgré l’injustice qu’il a subie, a souhaité le bien pour ses assassins, ceux-là mêmes qui complotaient contre lui ?
 
Et pourtant, ils étaient des mécréants et des adorateurs d’idoles.
 
Ainsi, ces versets sont un appel à :
• Pardonner,
• Appeler au bien,
• Éviter toute haine, même envers ses oppresseurs.
 
Source : Al-Qurtubî – Al-Jâmi’ li-Ahkâm al-Qur’ân