1. Objectif du jeûne
  Le jeûne a pour but de retenir l’âme des désirs, de la sevrer de ses habitudes et de modérer sa force charnelle. Cela prépare l’âme à rechercher ce qui procure son bonheur éternel et à accepter ce qui la purifie.

2. Effets physiques et spirituels
  – La faim et la soif brisent l’ardeur et la violence des passions.  
  – Le jeûne rappelle la condition des pauvres affamés.  
  – Il réduit l’influence de Satan en restreignant l’entrée de la nourriture et de la boisson.  
  – Il contrôle les membres corporels, les empêchant de se nuire eux-mêmes dans la vie présente et future.  
  – Il calme les excès de chaque membre et de chaque force corporelle.

3. Le jeûne comme acte de piété
  Le jeûne est un acte caché, connu uniquement entre le serviteur et Allah. Il consiste à abandonner les plaisirs et les désirs de l’âme par amour pour Allah et dans le but de chercher Son agrément. Ce secret est inaccessible aux autres.

4. Préservation de la santé
  Le jeûne protège les membres visibles et les forces intérieures des substances nocives qui peuvent les corrompre. Il purifie également les mauvaises substances qui nuisent à leur santé. En jeûnant, l’âme et le corps retrouvent ce que les désirs leur ont volé.

5. Un soutien pour la piété
  Le jeûne est l’un des plus grands soutiens pour la piété, comme Allah l’a mentionné :  
  « Ô vous qui croyez ! Le jeûne vous a été prescrit comme il a été prescrit à ceux qui vous ont précédés, afin que vous atteigniez la piété » [Al-Baqara : 183].

6. Le jeûne comme bouclier
  Le Prophète (paix et salut sur lui) a dit : « Le jeûne est un bouclier. »  
  Il a recommandé à ceux qui n’ont pas les moyens de se marier de jeûner pour maîtriser leurs désirs.

7. Une prescription divine bienfaisante  
  Les bienfaits du jeûne sont évidents pour les esprits sains et les natures droites. Allah l’a prescrit à Ses serviteurs par miséricorde, en bienfaisance à leur égard, pour les protéger et les guider.

8. Le jeûne dans l’Islam
  Le jeûne a été introduit au milieu de l’Islam, après l’hégire, une fois que les âmes s’étaient familiarisées avec l’unicité d’Allah et la prière. Cela a permis une transition progressive vers cette pratique spirituelle importante.

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Zad al-Ma’ad fi Hadi Khayr al-‘Ibad (2/34 – 36).