ALLAH AL WATAN AL MALIK

**Allah, al Watan , al Malik **

Ce qui signifie : *Allah, la Patrie et le Roi*.

Je voulais écrire une petite réflexion sur cette expression. Vous allez sûrement me demander pourquoi je m’intéresse à ce pays en particulier et non à un autre. Tout simplement parce que ce pays se prétend être de la religion et même être légitime puisqu’il intègre le nom d’Allah dans sa bannière.

Je souhaite donc poser quelques questions et inviter à la réflexion.

La question que l’on se pose est la suivante : dans ce pays, Allah est-il réellement pris en compte ?

Oui, bien sûr, Allah y est adoré sans aucun doute. Mais est-ce que ceux qui revendiquent cette bannière sont véritablement religieux ?

Voyons maintenant les actes.

Est-ce que tous les rites de l’islam sont présents dans ce lieu ? Car inscrire le nom du Seigneur dans la bannière est une chose excellente, mais est-ce une réalité ou seulement une étiquette ?

Est-ce que l’apostasie est interdite dans ce pays ?  

Est-ce qu’il est permis dans ce pays d’adorer autre qu’Allah ?  

Est-ce que dans ce pays, celui qui blasphème Allah est puni ?  

Est-ce que les contrats interdits, comme l’usure par exemple, sont autorisés dans ce pays ?

Ensuite, cette bannière évoque la *Patrie*.

Le citoyen de ce pays a-t-il réellement tous ses droits ?  

Est-ce que chaque citoyen a un toit et mange à sa faim tous les soirs ?  

Ou est-ce que ces droits sont réservés seulement aux personnes qui ont de l’argent ?

Est-ce que la justice de ce pays est conforme à la révélation du Seigneur, notamment en ce qui concerne les litiges entre les gens ? Si c’est le cas, alors oui, la *Patrie* mérite d’être mentionnée dans la bannière. Mais si ce n’est pas le cas et que l’on répète cette phrase comme un perroquet, alors on tombe dans le piège de cette expression mensongère.

Enfin, il est important de se demander : Quelle est la constitution de ce pays ?

Est-ce une constitution qui vient de la révélation d’Allah, oui ou non ?

J’ai ajouté la question en lien avec la constitution pour inviter à une réflexion plus approfondie sur la légitimité de l’État en question.