Il a dit : (et si le mécréant embrasse l’Islam). En résumé, si un mécréant embrasse l’Islam, il doit faire l’ablution, qu’il soit un mécréant originel ou un apostat, qu’il ait pris un bain avant d’embrasser l’Islam ou non, qu’il ait fait quelque chose nécessitant une ablution durant sa période de mécréance ou non. C’est l’avis de Malik, Abu Thawr, et Ibn al-Mundhir. Abu Bakr a dit : “Il est recommandé de faire l’ablution, mais ce n’est pas obligatoire, sauf s’il a eu une impureté majeure durant sa période de mécréance. Dans ce cas, il doit faire l’ablution s’il embrasse l’Islam, qu’il ait pris un bain durant sa période de mécréance ou non.” C’est l’avis de Shafi’i.

Abu Hanifa n’a jamais considéré l’ablution obligatoire en aucune circonstance ; car de nombreuses personnes ont embrassé l’Islam, et si l’on avait ordonné à chaque nouveau converti de se laver, cela aurait été transmis de manière répétée ou évidente. De plus, lorsque le Prophète (paix et bénédictions d’Allah sur lui) a envoyé Mu’adh au Yémen, il lui a dit : “Appelle-les au témoignage qu’il n’y a de divinité qui mérite l’adoration à part Allah et que Muhammad est Son serviteur et messager. S’ils obéissent à cela, informe-les qu’ils doivent payer la zakat qui est prise de leurs riches et rendue à leurs pauvres.” Si l’ablution avait été obligatoire, il leur en aurait ordonné de la faire car c’est la première des obligations de l’Islam.

Preuves pour l’ablution obligatoire :

Ce que Qays bin Asim a rapporté : “Je suis venu voir le Prophète (paix et bénédictions d’Allah sur lui) pour embrasser l’Islam et il m’a ordonné de faire une ablution avec de l’eau et du jujubier.” (Rapporté par Abu Dawood et An-Nasa’i). Son ordre implique l’obligation.

Concernant le manque de transmission, cela ne s’applique pas à ceux qui rendent l’ablution obligatoire pour celui qui embrasse l’Islam après une impureté majeure durant sa période de mécréance, car il est probable qu’un adulte ne s’en sorte pas. De plus, si le hadith est authentique, il fait preuve sans condition. Il a été rapporté que Sa’d bin Mu’adh et Usayd bin Hudayr, lorsqu’ils ont voulu embrasser l’Islam, ont demandé à Mus’ab bin Umayr et As’ad bin Zurarah : “Que faites-vous lorsque vous embrassez cette religion ?” Ils ont répondu : “Nous nous lavons et nous témoignons du témoignage de vérité.”

Cela indique que cette pratique était répandue. De plus, un mécréant n’échappe généralement pas à une impureté majeure ou à une souillure qui l’atteint, et il ne fait pas de bain rituel, donc son état d’impureté n’est pas levé même s’il se lave. Ainsi, la présomption de cette condition est considérée comme sa réalité, tout comme le sommeil est considéré comme annulant les ablutions, et le contact des deux circoncisions est considéré comme équivalent à l’éjaculation.